jeudi 23 juin 2011

La sadaka

Oui, il fait un peu chaud en ce moment à Marrakech...






Et comme les marocaines prennent soin d'elles, je me suis acheté des petits gants blancs comme elles, parfaits pour se protéger du soleil et de la chaleur du volant.... (en 2 ans ici, j'ai commencé à avoir des petites tâches sur les mains), alors voilà, chose faîte. Ils sont très légers et ont même la face interne agrippante!




On a même eu droit à une tempête de sable dis-donc...



Les femmes s'enrubannent sur leur mobilette...


Mais je voulais vous parler d'autre chose cette semaine.

Suite à une catastrophe, disons plutôt, une bonne frayeur... (Ryan a fait une bonne chute...de 3 mètres...hum, hum...) et bien, nous allons faire, ce qu'on appelle ici une Sadaka.

Nous en avons déjà fait plusieurs (bien sûr...) depuis qu'on a les enfants... et oui....

Quand une personne pense avoir échappé à la mort , elle fait une sadaka, un repas à la mosquée ou autre pour remercier Dieu de l'avoir préservé.




On peut aussi faire une sadaqa, lorsque on vient d'avoir un enfant, une nouvelle maison ou si on a pêché... C'est en fait, une aumône faite aux pauvres pour remercier Dieu.
Il n’y a pas une famille marocaine qui se respecte qui ne fasse pas de « Sadaka » de temps à autre. La « Sadaka » relève à la fois de la religion et de la superstition.

La Sadaka conjure le mauvais sort, combat le mauvais oeil.
Chaque fois que quelqu’un l’a échappée belle, qu’il a miraculeusement évité un malheur, le premier conseil que lui donnent ses proches et amis, c’est de faire une « Sadaka ». Généralement, cela consiste à préparer un bon repas (le plus souvent un grand couscous) et à le porter, soit aux hommes de religion dans les mosquées, soit aux vieux vivant dans les centres, soit aux orphelins et enfants abandonnés...
L’importance de la « Sadaka » est proportionnelle à celle du bonheur rencontré ou du malheur évité. Ainsi, on peut faire une grande « Sadaka », chez soi, à la maison, en présentant couscous et autres plats à des religieux qui passent la soirée à réciter le Coran, pour étrenner une maison achetée ou pour fêter un exceptionnel succès professionnel.
Dans notre cas, je ne l'ai jamais fait moi-même, on appelle ma belle-mère et on lui demande de la préparer, et elle sait à qui donner le couscous dans son quartier.

Je crois qu'Hamid ne donne aucun détail de la catastrophe évitée, pour ne pas les inquiéter, mais ils doivent se dire, ah la, la, qu'est-ce qui s'est passé encore...!!!


Allez, sans transition, un petit schmiblick facile!


Bonjour Monsieur! non ce n'est pas lui le schmiliblick...




Le voilà! kezako???


7 commentaires:

Christophe Berget a dit…

Bonjour, j'espère que vous avez la clim dans la voiture !!
pour le schmilblick je dirai..... Des plumeaux pour faire les toiles d'araignées ? (je délire là)

Laure-anne a dit…

Christophe a dégainé comme l'éclair dis-donc, et ne délire pas ...!
mais oui, ce sont bien des plumeaux pour nettoyer les coins au plafond et les barres à rideau!!
Bravo, bravo, mais c'était assez fastoche quand même!
Bonne fin de journée!

Christophe Berget a dit…

E bé, je ne pensais pas gagner ! Tiens, je vais jouer au Loto, la chance me sourit, hi hi
Bonne journée également

Françoise a dit…

Flûte , j'arrive trop tard pour la réponse au schmilblick !!!
Bonne fin de semaine
Françoise nostalgique de Marrakech et qui vient ici avec tant de plaisir

Giulia a dit…

Très contente de connaître cette coutume de la sadaka. Et aussi bien sûr que Ryan n'ait rien eu de grave. J'aimerais bien revenir dans ma ville natale mais ce n'est pas pour demain... Très bon week end

Christellemars a dit…

Bon, j'arrête de râler parce qu'il va faire 37° demain à Bordeaux !
Et bravo pour ton blog que j'ai découvert depuis peu et qui me fait voyager :)

Marilyn la Californienne a dit…

De la sadaka, c'est tres interessante et bien delicieuse me semble-t-il -- j'adore le couscous ! Et bien fait (bravo a la belle-mere !) en tout bonheur pour le petit Ryan sain et sauf ... ahlalalala !! Trois metres .... ouf ! bizz bizz a toute la famille, chere Laure-anne.